Promesse tenue d’Erika Boye

Sortie le 13 février !

Auteure : Erika Boyer

Editeur : Hugo Roman

Collection : New Romance

Nombre de pages : 328

Prix : 7,60€

Genre : Romance, Drame, New Adult

 

 

 

Vers qui le mènera sa quête ?
Sandy a connu une enfance difficile auprès d’un père violent et brutal qui a détruit sa famille à force de coups et d’abus. Lorsqu’il meurt, le jeune homme croyait qu’enfin, il pourrait tourner la page et avancer dans la vie. Il devrait aussi être rassuré pour sa mère qui a été la première victime de son père.
Mais il reste profondément meurtri par ce qui s’est passé et en veut à cette grande soeur qui est partie il y a si longtemps, les abandonnant, lui et leur mère.
Alors, lorsqu’il apprend que celle-ci est malade et que la seule qui pourrait l’aider est justement Alison, il décide de partir à sa recherche.
Il ne sait pas où elle est ni ce qu’elle est devenue. Il ne connaît que la ville où elle pourrait se trouver : Le Cap Ferret.
La route sera longue mais il n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il chevauche sa moto préférée. Il a prévu aussi de revoir un ami cher et pourrait s’en faire d’autres au fil du chemin.

 

 

Je tiens à remercier les Éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce livre !

 

À force de lire de la romance encore et encore, j’ai fini par me lasser des histoires communes, avec toujours le même fond, les mêmes personnages atypiques qui en deviennent quelconques, les mêmes histoires d’amour qui tournent toujours au drame… Je suis devenue plus critique. Je suis à la recherche d’une histoire innovante, qui sort de l’ordinaire. Je cherche le frisson de l’amour, je cherche quelque chose de différent.
À chaque fois que j’entame une nouvelle romance, j’ai l’espoir de tomber nez à nez avec un nouveau coup de cœur. Pourtant, depuis quelques mois, je suis bien loin du ras de marée émotionnel. Jusqu’à cette dernière lecture, jusqu’à ce roman qui a tout changé !

J’ai commencé ma lecture un peu désabusée. Pendant des semaines, j’ai lu par automatisme, sans grande envie, juste pour vider ma PAL. Puis, j’ai rencontré Sandy et je suis tombée amoureuse de sa liberté, de son insoumission et de sa désinvolture. Je suis entrée dans sa vie et j’y ai trouvé ma place, j’ai rencontré ses amis et ils sont devenus les miens. Et puis j’ai rencontré Danny, cette femme insouciante, imprudente et impertinente, avec une fêlure aussi grande que son âme, qui fait d’elle une femme-enfant. Le mélange est éclectique, brûlant, incandescent, mais pourtant, il est tout ce qu’il y a de plus réconfortant.

Mais ce n’est pas tant les personnages principaux que j’ai apprécié, mais c’est aussi tous les personnages secondaires qui forment leur bande. Ils sont tous atypiques et représentent chacun une partie de la population : les hétérosexuels, les homosexuels, les pansexuels, les asexuels, les encore vierges etc. J’apprécie qu’ils soient tous différents et que l’auteure ait eu l’audace de les faire cohabiter dans une harmonie parfaite, sans haine, sans jugement, juste avec de l’acceptation et de l’amour sincère.

J’aime Sandy, mais j’aime encore plus qu’il se soit construit grâce à la présence de ses amis. Dans tous les romans que j’ai l’habitude de lire, la romance est omniprésente, elle prend toute la place. Pourtant, dans ce livre, la romance vient en bonus. Les amis de Sandy le soutiennent, le forcent à sortir du lit le matin et l’aiment inconditionnellement. C’est rare de trouver une amitié si forte. Pourtant, ce lien est vital, nécessaire à notre bonheur à tous. Sans cette amitié, Sandy ne serait rien, pas aussi fort, pas aussi courageux. Sandy n’a pas peur de montrer ses sentiments à ses amis et de leur prouver à quel point il les aime. C’est inhabituel de tomber sur un roman où l’on suit un personnage masculin, mais c’est encore plus rare qu’il montre ses sentiments. Dans la représentation de la société actuelle que l’on trouve dans les romans, les hommes doivent tous être virils, baraqués, aimable comme des portes de prison et surtout, surtout pas sentimentales, ça nierait à leur masculinité ! En aimant inconditionnellement, Sandy n’est ni efféminé ni précieux, il est juste lui-même, avec ses sentiments et ses états d’âme ! Sandy pleure, Sandy aime, Sandy souffre et c’est déchirant autant que c’est admirable !

Je disais que la romance vient en bonus et c’est vrai. C’est un peu par hasard que Sandy rencontre Danny. Il a une quête, un but qu’il doit à tout prix atteindre pour sauver celle qu’il aime plus que tout, sa mère. Pendant toute la durée du livre, sa recherche est omniprésente. Il rencontre de nouvelles personnes, mais il cherche. Il tombe amoureux, mais il cherche. Il souffre, mais il cherche. C’est donc une histoire, dans une histoire, dans une histoire que nous livre Erika Boyer, c’est spectaculaire, c’est sublime, c’est renversant !
J’aime l’amour, je suis une éternelle romantique, mais j’aime encore plus les romans ambigus, qui nous font mal autant qu’ils nous font du bien, qui nous font verser des larmes et rire à en pleurer ! Ce roman réunit tous les critères et j’ai hâte de lire le second tome pour me replonger dans cette histoire hors du commun ! J’ai hâte de les retrouver !

Lisez ce roman, un point c’est tout !