Wilder girls de Rory Power

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Auteure : Rory Power

Éditeur : Robert Laffont

Collection : Collection R

Nombre de pages : 340

Prix : 17.90

Genre : Horreur

 

 

Résumé RetV2

 

Une île sauvage, trois amies inséparables, une descente aux enfers.

Voilà bientôt dix-huit mois qu’un mal inconnu, la Tox, a frappé l’île Raxter. Dix-huit mois que le pensionnat pour jeunes filles qui en occupe la pointe a été mis sous quarantaine.
D’abord, la Tox a tué les enseignantes, une à une, puis elle a infecté les élèves, dont les survivantes portent désormais ses monstrueux stigmates dans leur chair.
Coupées du reste du monde, cernées par les bêtes mutantes qui rôdent dans les bois alentour et livrées à elles-mêmes, celles qui restent n’osent plus sortir de l’enceinte de l’école. Jour après jour, elles attendent le vaccin que le gouvernement leur a promis.
Hetty et ses deux meilleures amies, Byatt et Reese, se serrent les coudes malgré les privations, bien déterminées à lutter ensemble jusqu’au bout…

 

Mon avis VetR 2

 

Comment parler d’un roman aussi ambigu ? Un roman qui m’a fait passer de très mauvais quarts d’heure, mais que j’ai pourtant adoré ! Je ne sais pas réellement si j’ai détesté ou adoré ce roman, mais le résultat final est très positif. Je n’ai pas arrêté ma lecture en plein milieu comme je le fais si souvent depuis le début de l’année, j’ai continué parce que j’étais accro à cette adrénaline et à ce climat de perpétuelle tension. Je voulais impérativement connaître la fin de cette histoire, la suite des aventures funèbres de la Tox. Armée de ma curiosité bien trop macabre, je voulais savoir jusqu’où irait cette maladie incontrôlable, jusqu’où iraient les personnages poussés dans leur retranchement et jusqu’où irait l’auteure dans sa folie meurtrière et dévastatrice ! Je ne suis absolument pas déçue du voyage, certes, c’était parfois (et pas qu’un peu) compliqué, mais c’était génial, du début à la fin !
Je ne m’attendais à lire un roman tourné vers l’horreur, avant ça, je n’en avais jamais lu et je ne sais pas si je me serais lancé, si j’avais été au courant. Pourtant, force est de constater, que ce genre me réussit puisque j’ai adoré cette histoire !
Il faut quand même le dire, quand je suis tombée sur la première scène « gore », j’ai bien cru que j’allais vomir mon petit-déjeuner et j’ai réprimé pas mal de hauts le cœur durant toute ma lecture.
En réalité, toutes les scènes m’ont donné des sueurs froides et plus d’une fois, j’ai dû poser mon livre pour reprendre mon souffle parce que j’étais à deux doigts de vomir mon petit-déjeuner… Même si c’était dur et absolument dégouttant par moment, j’étais totalement prise dans l’histoire, c’était extrêmement addictif et les pages se tournaient toutes seules ! C’est incohérent comme discours, je m’en rends bien compte, pourtant, je sais que je ne suis pas passée loin du coup de cœur !
Les personnages, tous autant féministes que badass ont réussi à m’attendrir malgré leur violence. Mais on arrive rapidement à les comprendre, à comprendre leur douleur et la peur qu’elles ressentent. Elles sont seules au monde, coupées de tout et de tout lien avec leurs proches et la terre ferme. Elles sont livrées à elles-mêmes avec seulement quelques rations (pas assez pour survivre) et munitions pour se défendre contre les animaux dangereux de leur île. J’aime leur courage et j’admire leur détermination à ne pas baisser les bras, à continuer à avancer et à survivre coûte que coûte. Elles attendent un remède qui tarde à arriver, mais elles gardent l’espoir, le sourire et leur joie de vivre. Leur acharnement force l’admiration !

Cette lecture m’a fait un bien fou ! Je suis sortie de ma zone de confort, j’ai mis de côté la romance pour un temps et je me suis plongée dans un genre totalement nouveau ! Je n’aime pas les films et les romans d’horreur, avec celui-là je n’ai pas eu peur, je ne suis pas une adepte de se faire peur sciemment alors que la vie est déjà si flippante, mais si j’ai l’occasion de lire un autre roman dans ce genre-là, je sauterai sur l’occasion !

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